Semaine 8 : Un autre monde
- Corentin
- 25 oct. 2018
- 7 min de lecture
Lundi 8 octobre : je n’ai pas eu cours et c’était parfait, car j’ai eu le temps de me reposer du wk. Pour information, j’ai dormi de 18 h (dimanche) à 9 h 30 (lundi). Après avoir pris mon déjeuner, j’ai préparé toutes mes affaires pour rentrer à ma maison initiale. Véro était rentré durant la semaine 7 avec une nouvelle, Eugénie (sa fille).
J’ai déjeuné avec Véro et Fati (mère de Véro) dans un restaurant proche de la place Sucre.
Ensuite, nous (Vero, Fati et moi) sommes allés chercher Xime, pour aller en direction du terminal de bus. Il est à l’extérieur du centre-ville. Là-bas, j’ai récupéré mon autorisation de déplacement à l’intérieur du territoire Bolivien. Il me le fallait car je vais partir à Santa Cruz avec tous les intercambios de la Bolivie. Nous y allons pour le festival des orchidées et visiter la ville. Je suis rentré avec Xime à sa maison et j’ai terminé de boucler mes valises. A 4 h , elle m’a emmené au Mega-Center. C’est un immense bâtiment moderne où se trouve un cinéma, un bowling, des jeux et des restaurants. J’ai rejoint deux amies de cours et nous avons mangé un bout. Vers les coups de 7 h 30, je suis rentré vers la place principale avec l’une d’entre elles et sur le chemin, nous avons rencontré des gens de la classe. Puis, j’ai continué ma route jusque chez Xime, car il fallait que soit prêt pour le changement. Ainsi, Véro est arrivée, nous avons emmené mes affaires à la maison et revoilà, au lieu de mes premiers moments...
Mardi 9 octobre : L’école s’est bien passée.
J’ai mangé chez Fati avec Véro, et Fati.
Je suis retourné chez Xime pour prendre des affaires que j’avais oubliées et je suis allé à la maison. J’ai ordonné mes affaires et je me suis reposé car il faisait une chaleur insupportable.
Mercredi 10 octobre : Le colegio s’est bien passé.
J’ai mangé au restaurant proche de la place Sucre avec Véro.
Après, Je suis allé avec elle pour des papiers qu’elles devaient faire. A 4 h, je suis allé rejoindre un ami de ma classe pour aller en ville. Nous avons fait un tour. Puis, une pause à Gamers où nous avons fait des parties de Fifa. Pour finir, nous sommes allés au mercado, afin de manger des gâteaux typiques de Bolivie. C’était super bon. Je suis rentré vers 19 h 30. J’ai commencé à préparer mes affaires pour le voyage de demain (à Santa Cruz).
Jeudi 11 octobre : j’ai fait une petite grasse mat et j’ai terminé de finir ma valise.
J’ai mangé au restaurant avec Véro.
Ensuite, je suis allé à la maison et je l’ai attendue une demi-heure pour partir en direction l’aéroport. A 15 h, j’avais enregistré mon billet et à 16 h 30, l’avion était dans les airs. Sur les coups de 17 h 40, la famille de Charles et lui sont venus me récupérer. Et mes 4 autres amis de Tarija sont partis avec un responsable du Rotary pour les emmener dans leurs familles respectives. Pour ma part, nous sommes allés chercher le petit frère de Charles à son collège. Sur la route, j’ai pu remarquer les différences avec Tarija et Santa Cruz. Ce sont vraiment deux villes avec des paysages, un mode de vie et des magasins qui changent. Par exemple, Tarija est en altitude (presque à 2000 m) avec un décor de montagne. C’est un lieu où tout est proche et tout le monde se connait. Puis, les magasins sont accès sur la proximité. Rien n’est loin et tout est petit. Il n’existe pas de supermarchés ou de zone commerciale. Je suis à l’opposé des grandeurs à Tarija mais à Santa Cruz, il n’y a que cela. Ce sont des énormes bâtiments modernes avec un nombreux de choses incalculables à l’intérieur (bowling, salle de jeux, restaurants, hôtel, magasin, piscine …). Et lorsque tu sors de ce bâtiment neuf. Tu tombes dans des rues sales, des magasins vieux et tu ne comprends pas pourquoi à côté il y a une construction avec tant de contraste. J’aurais aimé une ville nettoyée et des maisons, magasins soignés que des immenses blocs modernes au milieu d’un paysage fatigué. La chose qui m’a le plus étonné est le paysage des alentours de cette ville et cette région. Nous aurions dit que c’était un autre pays ! Tout était vert ! Il n’y avait que des forêts et un terrain plat. Bien loin de l’image que j’avais de la Bolivie avec mon expérience de Tarija. La Bolivie est merveilleuse, car il y a une diversité incroyable. J’ai adoré cette richesse qu’elle possède. Et je n’ai que visité deux facettes d’elle. Hâte au voyage de deux semaines ! Ensuite, nous sommes allés déposer mes affaires à la maison de Charles. Une heure et demie après, nous nous sommes rejoints avec Sarah (Belge), Margaux (Française), (Danoise) et la fille du conseiller de Charles à un restaurant. Puis jusqu’à 00 h, la fille du conseiller nous a baladés dans le centre-ville. Nous sommes rentrés avec Charles vers 00 h 30 à sa maison.
Vendredi 12 octobre : à 6 h le réveil a sonné et nous sommes arrivé vers 7 h 30 sur le lieu du rendez-des-vous. Il y avait toutes les personnes qui sont en Bolivie avec le Rotary (comme mon cas). Vers 8 h 30, nous sommes partis en bus direction du village Concepción, où était notre hôtel.
A midi, nous avons fait une pause-déjeuner dans un hôtel très stylé avec piscine bar et dans un univers tropical, humide, chaud et vert.
Une fois finit de manger, nous sommes repartis pour quelques heures de route. Dans l’après-midi, j’ai visité un temple jésuite tout en bois. Il était vraiment magnifique et différent de ce que j’ai pu voir en France. Ensuite, nous sommes arrivés à l’hôtel et avons déposé nos affaires. J’ai appris que j’allais dormir avec Charles dans même chambre. Français que j’ai pu rencontrer à Paris pour prendre mon vol en direction Santa Cruz. Dans l’hôtel, il y avait une piscine et instinctivement, tout le monde y est allé, pour se rafraîchir parce qu’il faisait une chaleur humide horrible. En fin de journée, nous sommes allés manger à un restaurant. Puis, nous sommes allés dans une église pour écouter un orchestre.
Samedi 13 octobre : le déjeuner était à 8 h et nous sommes partis pour 9 h en excursion. Il y a environ 40 km qui nous séparait de notre destination et nous les avons fait en bus. D’ailleurs les bus étaient en très bonne forme. C’était rassurant. Au village, il y avait la presse et des personnes qui nous attendaient. Ils nous ont accueillis avec de la musique et des danses. Nous avons fait la rencontre de notre guide. Alors, nous avons pris le chemin de la randonnée pendant deux heures.
A la fin, nous sommes repartis pour manger et faire une pause de 30 min à l’hôtel.
Ensuite, nous sommes partis dans un village pour voir comment se faisaient des serviettes. Tout était fait main et les couleurs étaient naturels. La présentation terminée, nous nous sommes dirigés vers un poteau en bois auquel était accroché en haut, des cadeaux. C’était un jeu traditionnel. Geronimo était un Allemand et une personne du village lui a proposé de faire le jeu. Il a accepté et a commencé à grimper jusqu’en haut tant bien que mal. Il avait des petits bouts de corde qui lui permettait d’avoir des appuies mais cela restait difficile tout de même. Les cris et les encouragements de tout le monde, l’ont poussé à arriver en haut et à arracher avec envie et soulagement les cadeaux accrochés aux branches du poteau. Suite à cette réussite, qui sera écrite dans l’histoire du village, la presse l’a interviewé en espagnol et il ne parlait aucun d’espagnol. C’était très drôle. Nous sommes rentrés à l’hôtel. Nous nous sommes baignés pour nous rafraîchir parce que toute la journée, il a fait une chaleur horrible. Après, la piscine nous sommes allés manger et voir un concert typique. Nous étions tous fatigués et les chanteurs nous ont absolument pas transportés dans leur univers.
Dimanche 14 octobre : je me suis levé. J’ai avalé ma salive. Puis, je me suis dit : « aujourd’hui sera un journée de merde ». J’avais bien raison. Je vais déjeuner. Je n’avais pas faim. Déjà cela commence mal. Je me suis dit : « bon, ça passera dans la journée. Je suis juste fatigué ». Bien-sûr que non ! Elle m’a suivi tout le long. Je savais pas qui elle était mais elle me paraissait beaucoup trop collante. Ainsi, j’ai continué ma matinée comme-ci de rien n’était. Nous avons visité le clou du spectacle. Les orchidées ! Mais, ils nous ont mis un faux espoir ! Il y avait trois pauvres orchidées qui se baladaient dans une salle, qui elle, ne connaissait pas la propreté. Puis, j’ai senti que l’idée première était de faire du profit. Les trois quarts du festival des orchidées (qui par ailleurs ne ressemblait pas à un festival) étaient des vendeurs et le reste, c’était la toute petite exposition disposée sur un petit stand. Il y a eu l’intervention d’un passionné mais pour ma part, il n’a pu me conquérir car, elle, s’était déjà emparé de moi. Après cette déception car le voyage était quand même fait sur ça. Nous sommes allés à un musée qui n’a lui aussi pas réussi à me délivrer d’elle. Elle était beaucoup trop bien installée. Je n’ai pas trop pu profiter de la visite. Enfin, nous sommes allés dans un temple jésuite tout en bois. J’ai trouvé cela magnifique mais elle m’a caché d’une vision saine, pour observer avec attention les détails d’un bâtiment tant différent. Je suis reparti avec de beaux souvenirs en tête. Malgré sa présence. Nous avons eu une heure de pause et elles ont été insupportables. J’étais en plein cagnard tropical et avec elle, c’était juste insoutenable.
J’ai passé le repas en mangeant deux trois pastèques histoire de me rafraîchir.
Puis, me voilà enfin dans le bus pour rentrer à la maison (Santa Cruz). Je me suis dit que j’étais tranquille dans le bus. Absolument pas, j’ai fait sa connaissant et je m’en serai bien passé. Elle était la totalité de mes douleurs car à ce moment, je ne pouvais pas diagnostiquer quelques choses de précis. Je savais que j’étais dans un mélange d’insolation et d’une maladie. Sans trop être sur de ce qui était en train de m’arriver. J’arrive à dormir et je me réveille à peu près bien mais je la sentais toujours. Nous sommes rentrés à la maison, nous avons mangé et nous sommes allés dormir. Pour finir une magnifique journée comme celle-là, elle s’est propagé dans tout mon corps et j’étais belle et bien malade. Une sale nuit.
Merci d'avoir pris le temps de lire
A la semaine prochaine
Corentin CHAUDY
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